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 © Jacques Robert

Bruno Gérard, personnage mythologique

Il y a longtemps, Candide vivait au milieu de milliers de Pangloss qui discouraient de tout, surtout de ce qui ne veut rien dire.

Pangloss et Candide semblaient croire et affirmaient que « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », ce qui depuis l’époque s’est révélé comme faux et surtout comme très bête.

C’est en souvenir de « Candide » de Voltaire que Bruno Gérard peint.

Il peint de longues lignes d’une écriture illisible pour prévenir le monde des malheurs qui le guettent.

Il veut dire aux hommes et aux femmes que la vie est une tragédie et que la mort est la seule fin théâtrale qu’on connaît à cette représentation.

Comme Cassandre, autre personnage mythologique pour qui il a la plus grande admiration, personne ne croit Bruno Gérard.

Alors il continue son interminable message, encore et encore, tel Sisyphe poussant son rocher au Mac’s.

Interminable quête de la vérité, Bruno Gérard peint sans relâche, tous les jours et toutes les nuits, sauf deux jours, les 4 et 5 octobre, quarante-huit heures qui séparent la Saint Gérard de la Saint Bruno, pendant lesquelles il se repose.

Michel Taner

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